125 ANS DE PRESENCE EN TERRE IVOIRIENNE

125 ANS DE PRESENCE EN TERRE IVOIRIENNE

Les sœurs Notre Dame des Apôtres célèbrent l’ouverture de leurs 125 ans de mission en Côte d’Ivoire

L’amour c’est la mission. Les sœurs Notre Dame des Apôtres ont célébré,

dimanche 13 novembre, l’ouverture de leurs 125 ans de présence en Côte d’Ivoire, a constaté une journaliste du théoricien.

Les évêques, les prêtres, les religieux, religieuses et laïcs ont pris part à cette célébration à la paroisse saint Antoine de Padoue de Moossou au cours d’une célébration dominicale qui s’est tenue à 10 h00, dans le diocèse de Grand Bassam. La messe a été célébrée par Monseigneur Jean Jacques KOFFI OI Koffi, évêque du diocèse de San Pedro, en sa qualité d’ami de la congrégation NDA. Dans son adresse, l’évêque du diocèse de Grand Bassam, Monseigneur AHOUA Raymond, n’a pas manqué de féliciter les sœurs pour le travail abattu. Aussi a-t-il invité les jeunes de notre temps à suivre le chemin tracé par les sœurs. Heureux d’avoir accueilli les sœurs sur sa paroisse pour l’ouverture de leurs 125 ans de présence en terre ivoirienne, le Père Basile DIANE, curé de ladite paroisse a traduit sa joie par des mots de reconnaissance en l’endroit des sœurs.

En effet, les sœurs Notre Dame des Apôtres (NDA) ont été fondées en 1876 à Lyon en France par le Père Augustin PLANQUE, co-fondateur de la Société des Mission Africaines (SMA). Les sœurs NDA sont originaires de plusieurs pays d’Afrique, d’Europe, de l’Amérique et du moyen orient. Elles sont arrivées en Côte d’Ivoire par Grand Bassam le 13 novembre 1898 avec les sœurs Damien, Adrien, Basilide et Macaire pour la formation des femmes et l’éducation des jeunes filles. La croix de l’épidémie de la fièvre jaune a emporté la vie des pionnières et dépouillé de tous leurs biens. Plus tard en 1914, elles reviennent mais cette fois ci à Moossou.

Les sœurs NDA reprennent les activités de l’école des filles, la formation des foyers chrétiens des jeunes filles métisses, le travail auprès des orphelins et l’évangélisation par la catéchèse. Progressivement, de cette formation et éducation féminine sont sorties des femmes bien éduquées pour la vie au foyer, des familles chrétiennes, des femmes intellectuelles au service de la nation ivoirienne. Elles ont créé des communautés à Memni, Bingerville, Adjamé, Plateau, Adzopé, Abengourou, Bouaké. Aujourd’hui, elles sont présentes dans onze (11) communautés réparties dans neuf (9) diocèses en Côte d’Ivoire.

Pour terminer, c’est à 12 h 15 qu’a pris fin cette célébration, suivie d’un déjeuner au noviciat des sœurs Notre Dame de la Paix à Moossou. Avec cette célébration, est-il possible de penser à une mission de l’Eglise sans les femmes ?

Pierre Angèle KONIN

 

 

 

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