CHRONIQUE : L’ECOLE IVOIRIENNE  VA DE MAL EN PIS

CHRONIQUE : L’ECOLE IVOIRIENNE VA DE MAL EN PIS

Le 1er Février 2O21 un verdict tombe et qui ne fait pas sourire les 24 millions d’ivoiriens, la Côte d’Ivoire est classée avant dernière dans le système éducatif en Afrique francophone !

Cette nouvelle bien que triste et même honteuse a suscité des réactions totalement contradictoires auprès de nos populations.

Pour certains, cela s’est fait ressentir comme une bonne douche froide. Pour d’autres l’expression faciale devant cette nouvelle était quasiment unanime ; un lever des yeux au ciel et ce petit geste d’agacement de la bouche comme pour dire dans notre jargon « Hum, je savais oh ».

Les soucis des systèmes éducatifs ivoiriens ne datent plus d’aujourd’hui et pour cause, un saut dans les années 90 et l’on retrouve encore les manquements auxquels nos enfants, nos frères, nos sœurs, nos neveux et nièces sont confrontés aujourd’hui en 2021 soit plus de 30 ans plus tard.

Parmi ces manquements l’insuffisance des équipements scolaires, le manque d’entretien et de suivi d’infrastructures scolaires pour le peu d’écoles qui ont la chance d’en disposer. L’on pourrait également citer le surpeuplement des élèves dans les salles de classe ou encore le niveau du corps des enseignants quelques fois médiocre, mettant ainsi à néant l’espoir d’une jeunesse pleinement conscientisée.

À qui la faute ? Pas besoin de réfléchir, tout le monde est comptable de cette situation : parents irresponsables, enseignants non qualifiés, les étudiants habités par l’inconscience des missions syndicats et associations morbide et puis malheureusement l’état qui doit réguler tout système au nom de la responsabilité suprême.

 

Jean Bédard, grande figure de la philosophie québécoise nous apprend que « Pour évaluer un système d’éducation, il suffit de vérifier si plus d’années de scolarisation produit plus de conscience sociale, de conscience politique et de compassion pour les plus pauvres »

Face à cette pensée une question préoccupe mon âme et mon esprit quel avenir est réservé pour ces enfants agonisant par manque d’éducation et qui de gré ou de force se devront de porter l’étendard de la Côte d’Ivoire demain ?

Bukasa Daniel

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