Côte d’Ivoire-Abidjan : L’échangeur de la commune d’Abobo inondé par la pluie

Côte d’Ivoire-Abidjan : L’échangeur de la commune d’Abobo inondé par la pluie

Long de 210 mètres, ce passage fait à l’unanimité la fierté de la commune. Cependant, ce tunnel d’Abobo a été victime d’inondations suite à une pluie diluvienne qui s’est abattue sur la ville d’Abidjan ce lundi 08 avril 2024 vers 13 heures. Ayant assisté de près ou de loin à cette situation inattendue, les habitants s’expriment face à ce chaos.

 

Monsieur Kanga Valdez : « Après avoir constaté des voitures submergées par les eaux au milieu de l’après-midi en rentrant chez moi, j’ai été profondément déçu par la qualité de l’infrastructure du tunnel à Abobo, me questionnant sur le sérieux des ingénieurs dans leur étude préalable, espérant qu’ils puissent rapidement améliorer la situation avant la saison des pluies pour garantir la sécurité et le bien-être des conducteurs de la région. »

 

Doumbia Salliha : « Concernant l’inondation de notre beau tunnel, je l’ai vue sur les réseaux sociaux et les gens disent que les travaux n’ont pas été bien faits, mais c’est qu’ils n’ont pas pu vite déboucher les deuxièmes caniveaux qui mènent à la gendarmerie. Si c’était dû à la mauvaise qualité du travail, un côté n’aurait pas été bouché pendant que l’autre ne l’était pas. C’est sûrement les riverains qui sont restés, qui ont rempli les caniveaux du tunnel d’ordures et c’est ce qui a causé cela. »

 

Sidiki Oumar : « Au niveau du tunnel d’Abobo, en tous cas, je ne suis pas heureux parce que j’ai l’impression que le « tuyau » qu’ils ont branché jusqu’à la sortie, c’est-à-dire au Colombie, est trop petit. Et je viens même d’échanger avec l’un de mes frères qui a travaillé sur le chantier et il m’a confirmé cela. Sincèrement, je ne suis pas heureux et j’espère que l’État ivoirien revoit cela. »

 

Aminata Dumbia, commerçante : « Vraiment, on ne peut pas dire qu’on est heureux face à ça, mais j’ai peur qu’ils disent que c’est à cause de nous que le tunnel a été bouché et inondé, et qu’ils nous demandent de quitter ici après la finition des travaux. Qu’ils aient pitié de nous, la vente, c’est ce qu’on peut faire pour se débrouiller. »

 

La plupart ont exprimé leur déception en remettant en question la qualité du travail effectué.

 

Gbagou Serge

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