Côte d’Ivoire : L’indulgence plénière à la paroisse cathédrale St André de Yopougon – Entretien avec le Révérend Père Erick Koffi

Côte d’Ivoire : L’indulgence plénière à la paroisse cathédrale St André de Yopougon – Entretien avec le Révérend Père Erick Koffi

En raison de son jubilé d’or, la paroisse Cathédrale Saint André de Yopougon à reçu du 26 novembre 2023 au 24 novembre 2024, l’indulgence plénière de la part du saint siège. C’est à cet effet que le Révérend père Erick Koffi, docteur en Liturgie, à bien voulu répondre à nos questions à propos de cette pratique religieuse.

Pourquoi vouloir faire un pèlerinage sur place ?

On fait le pèlerinage sur place pour que les fidèles puissent bénéficier des indulgences plénières que nous avons obtenues pour l’année jubilaire du 26 novembre 2023 au 24 novembre 2024. Dès lors, il n’y a pas de raison d’aller ailleurs vu que le territoire paroissial est béni au niveau de la miséricorde.

Qu’est-ce que l’indulgence plénière ?

Selon le catéchisme de l’église, c’est la rémission devant Dieu de la peine temporelle due pour les péchés dont la faute a été effectuée. C’est-à-dire que l’indulgence vient enlever la cicatrice laissée par le sacrement de la réconciliation.

Qui sont les personnes habilitées à bénéficier de cette indulgence ?

D’abord tous les baptisés, ensuite ceux qui se confessent et communient. Parce que dans la condition classique qui est la confession, la communion sacramentelle et la prière aux intentions du Pape. Donc ce sont tous ceux qui se confessent et communient qui peuvent bénéficier de cette indulgence. Aussi, ceux qui sont malades et même que les vivants peuvent obtenir ces indulgences pour leurs parents défunts qui sont au purgatoire.

Est-ce que l’indulgence peut s’obtenir plusieurs fois ?

Bien sûr. Tant que tu vis. Dans la mesure où nous devons tous travailler à notre salut. Donc il n’y a pas de motif valable pour dire comme j’ai eu cette année je ne vais pas le refaire. Car elles nous permettent comme le baptême d’avoir le ciel.

Nous disons un grand merci au père qui a bien voulu nous en dire plus sur l’indulgence plénière.

Marie-Esther Koutouan

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