Élevé au rang de « Chevalier dans l’Ordre du Mérite de la Communication », lors de la première cérémonie de distinction des hommes et femmes de médias de Côte d’Ivoire en 2016, David Youant, un nom bien connu du paysage médiatique ivoirien a consacré vingt-cinq années de sa vie au service du journalisme, une vocation qu’il a embrassée avec enthousiasme dès ses débuts.
Plongeant dans l’univers du journalisme le 6 janvier 2000, il se souvient avec clarté de ce jour où il a déposé sa demande de stage au « Canard Déchaîné » qui fut immédiatement approuvé. Il était déjà prêt à plonger dans l’univers complexe et fascinant de l’information.
Le journaliste ivoirien, David Youant, guidé par Gustave Bolla Bi, directeur de publication du « Canard Déchaîné », s’est lancé dans un milieu où la curiosité et la volonté d’apprendre sont primordiales. Avec une rémunération modeste, ajoutée à sa bourse d’études, sa soif pour l’information n’a fait qu’alimenter son enthousiasme.
« J’étais à la fois impatient et surexcité, rien qu’à l’idée de devenir journaliste, le métier qui me passionnait plus que tout autre. » affirme David Youant.
Ce moment a été le point de départ d’une aventure passionnante au coeur du journalisme. Entre 2000 et 2002, il a affiné son art au sein de plusieurs publications, dont « Notre Chance » et « La Voie Chrétienne ». Chaque expérience lui a offert l’opportunité d’affiner son apprentissage auprès de différentes figures personnalités marquantes du journalisme en Côte d’Ivoire comme Gnahoua Lépregnon et Paul Arnaud.
Il marque une étape significative dans sa carrière en septembre 2003, où il intègre « L’Intelligent d’Abidjan », et commence à rédiger ses articles sous le pseudonyme de David Youant.
« Recruté en qualité de correcteur, je force un peu le destin pour écrire des articles ».
Le destin va tourner en sa faveur le 26 décembre 2003, lorsqu’il intègre le « Courrier d’Abidjan », un nouveau journal fondé par Théophile Kouamouo. Durant 18 mois, il est Secrétaire Général de la rédaction, un poste qui lui offre l’opportunité d’approfondir ses aptitudes en gestion tout en poursuivant son travail d’écriture. En juin 2005, il fait un pas supplémentaire en se joignant à l’Agence France-Presse (AFP), au sein de laquelle il travaille de 2009 à 2011. Cette expérience acquise à l’internationale enrichit sa vision et consolide son engagement et sa passion envers le journalisme.
Après tant d’années au service de l’information, David Youant à célébré ce lundi 6 janvier 2025, ses 25 ans de carrière avec une profonde gratitude envers ceux qui l’ont guidé et ont permis de continuer à faire briller cette flamme journalistique en lui. Ses mentors dont « Bolla Bi, Sériba Koné, J.L Kobrissa, Paul Arnaud, Valery Bony, Zibrabi, Gnahoua Lépregnon, Alafé Wakili, Théophile Kouamouo et Sylvestre Konin, Marc Pondaven (ex-directeur de l’AFP à Abidjan) », ont joué un rôle crucial dans son développement professionnel.
Il n’oublie pas non plus de remercier ceux et celles qui l’ont inspiré tout au long de son parcours « Merci aussi à celles et ceux qui m’ont fait rêver ». Des personnes qui lui ont d’entretenir son rêve.
Grande figure journalistique et entrepreneur ivoirien, il n’a jamais caché son amour pour le journalisme qui lui a permis à travers sa plume d’apprendre, d’évoluer et de contribuer à la société. Sa passion pour le journalisme lui a donné des ailes qui lui ont permis de créer à l’âge de 28 ans la toute première agence de presse en Afrique spécialisée dans la production et la diffusion de l’actualité par SMS et sur le web et application mobile pour Smartphones. Une initiative qui lui a valu d’obtenir en mars 2016, le 2e prix de la première édition du « Prix francophone de l’innovation dans les médias ».
Avec un regard tourné vers l’avenir, il exprime le souhait de continuer à exercer ce métier avec la même passion et le même enthousiasme qu’à ses débuts.
« J’ai consacré ma vie professionnelle à ce métier. Qui me le rend très bien. Aucun regret. Si c’était à refaire, ce serait avec le même plaisir, le même enthousiasme, la même excitation. RDV en 2050… »
PAUL ADICO