LA POLYANDRIE OU ENCORE UNE FEMME , PLUSIEURS HOMMES.
Moins récurrent que la polygamie qui est l’union d’un homme avec plusieurs femmes,la polyandrie existe bel et bien . Elle désigne l’union d’une femme avec plusieurs hommes. Elle est autorisée dans certains pays du monde comme la Chine, le Venezuela, le Paraguay. En Afrique les pays adoptant la polyandrie sont le kenya, la Mauritanie et la République Démocratique du Congo qui est l’un des pays le plus fidèle de cette pratique. En effet dans le royaume de Kuba , les lele,un peuple de ce royaume ont conservé des coutumes d’autant qui étonnent plus d’un. Parmis elles il y a les femmes qui ont la possibilité de se marier avec des hommes et de se débarrasser d’eux à tout moment ils appellent cela ‘’ hohombe » ou ‘’ngalababola ». Celle qui decide de cette liaison ou encore 《 l’épouse du village 》 dès le bas âge est fiancée à plusieurs hommes du village ceux-ci même fiancée peuvent toujours épouser la nouvelle. Elle est traitée comme une reine et dispose d’une lune de miel de six mois ou plus. Durant la lune de miel elle couche avec un homme différent dans sa hutte toutes les deux nuits et, peut pendant la journée avoir des relations avec tout autre homme du village. À la fin de la lune de miel, elle se voit attribuer un nombre limité de maris pouvant aller jusqu’à cinq. Elle est une femme libre, excusée de tous les travaux ménagers sauf si elle souhaite y participer. Et dans ce cas encore, elle doit se faire aider de l’un de ses maris.
Parce qu’elle ne cuisine pas, elle mange la nourriture envoyée à ses maris par leurs mères ou leurs épouses. Contrairement aux femmes du village, elle ne mange pas de légumes car ses maris lui apportent chaque jour des écureuils et des oiseaux ou encore le foie de l’antilope appelé aussi « délicatesse des gens ». Après la lune de miel, elle vit avec ses maris officiels dans sa maison et peut avoir des relations sexuelles avec eux. Ces derniers ont le droit précieux de réclamer des dommages et intérêts à tout homme qui couche avec leur épouse dans sa hutte. Elle reste cependant disponible pour le reste du village lorsqu’elle est devant son domicile. Avec le temps elle peut éliminer des maris jusqu’à n’en avoir que deux ou trois. Son enfant appelé mwanababola, pour dire enfant du village parce que dit-on, il appartient à tous les hommes. Il faut noter qu’être une épouse du village est réservé à seulement une dizaine de femmes Lele. Elles sont capturées de force ou par séduction dès le bas âge. Les autres sont pour la plupart des mariages polygames.