INTERVIEW/ Insécurité : La peur de ma vie

Le samedi 10 avril 2021 dans la commune de Yopougon, mademoiselle Camara  Myriam fut victime d’une agression par une bande de jeunes aux environs de 5h30 alors qu’elle se rendait au travail.

-où vous dire où vous  alliez ce jours là ?

-ce matin la , comme à l’accoutumée, je me rendais au travail aux environs de 5h30. Il n’y   avait pratiquement personne sur la route jusqu’au tournant d’un carrefour où de loin j’aperçus 3 jeunes hommes qui venaient vers moi.

‐ Mais à cet instants là pourquoi ne vous êtes pas vous  retournée?

‐ Je vis dans ce quartier depuis 10 ans et j’ai l’habitude de rencontrer ce genre de personne ; étant donné que c’est le week-end, je me suis dit que c’était des noctambules.

‐ D’accord ! Et qu’est-ce qui s’est passé ensuite ?

‐ Lorsqu’il arrivèrent à mon niveau, ils commencèrent à  m’ encercler et l’un d’eux sortit un couteau de sa poche

  • Comment étaient -t‐ils et que vous ont-ils fait ?

 

  • Ils avaient entre 13 et 18 ans et étaient habillés de manière très bizarre avec des habits déchirés, des plaies et des cicatrices sur le corps et des yeux très rouges. Lorsqu’il sortit couteau de sa poche, il le mit sur ma gorge et un autre me demanda de donner tout ce que j’avais sans même essayer de me défendre. Je luis remis donc mon sac sous la pression et la peur .

 

  • Que s’est t’il passé après que vous leur avez mis le sac ?

 

  • Après leur avoir remis mon sac ils me demandèrent de fermer les yeux et de compter jusqu’à 20 . Ce que je fis sans même résister jusqu’à ce que je n’entende plus leurs voix. C’est alors que je me rendis compte qu’ils avaient disparu.

 

  • Qu’est-ce que vous avez ressenti à ce moment là ?

 

  • À ce moment là j’étais apeurée( disait t-elle les larmes aux yeux) , parce  que c’est rare de sortir indemne de genre d’agression tellement j’ai cru ne plus jamais revoir les miens .

 

  • Depuis lors comment vous vous sentez ?

 

  • Par la grâce de Dieu je vais mieux mais quand j’emprunte ce carrefour là j’ai toujours cette scène en-tête.

 

Roxane Coulibaly

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.