« La douleur est dans notre âme ! Oui la douleur dans notre âme car toute la communauté Estudiantine de Bouaké est inconsolable après la mort de notre condisciple. Le rêve d’une étudiante pleine de vie a été brisé en mille morceaux par un individu qui cherchait à satisfaire sa libido. Sincères condoléances à sa famille biologique et à toute la communauté Estudiantine de Bouaké ».
Ce sont là les mots de Torino Taki président de la plate-forme estudiantine de l’université Alassane Ouattra (PEUAO), après la macabre découverte du corps de Kouakou Amoin Marie-Josee Hermine vendredi 26 novembre 2021 étudiante en communication dans ladite université , portée disparu depuis le 17 novembre 2021 .
Selon les sources , l’étudiante exerçait un petit métier de fabrication de colliers en perle en parallèle à ses études.
Ce jour là après ses cours elle a emprunté à 19h30 une moto-taxi à destination de Broukro, quartier où elle vivait .
Mais le lendemain jeudi 18 novembre 2021, aucune nouvelle d’elle. Après maintes recherches, le conducteur de moto-taxi a été retrouvé avec des blessures et morsures récentes sur le corps. Ce dernier aurait déclaré aux forces de l’ordre qu’il reconnait avoir transporté l’étudiante mais qu’à quelques mètres de sa destination finale, 3 clients l’ont hélé.
Et qu’ensuite, Marie Josée qui était presqu’arrivée chez elle est descendue afin que le conducteur de taxi-moto prennent les 3 clients. Il a ajouté que lorsqu’il démarrait avec ses clients, il a aperçu l’étudiante monter dans une BMW.
Interpellé puis relâché pour faute de preuves, le conducteur de taxi-moto a avoué plus tard son forfait « Ce jeudi là ,lorsque je l’ai prise à moto je lui ai dit que j’allais faire une course vers le collège . Elle m’a fait confiance car c’est moi qui la transporte habituellement , elle a dit qu’il n’y avait pas de problème . C’est ainsi que nous nous sommes rendu dans une maison inachevée étant donné que j’y était attendu pas mes complices (…) j’ai tué la fille , son corps se trouve dans une maison inachevée à broukro . Je n’étais pas seul »
Nouvelle qui plongea sa famille et toute la communauté estudiantine de Bouaké dans la désolation .
Marilyne Tanoh