On la connait tous, c’est obligé ! On l’a déjà tous vécu au moins une fois dans notre vie.
On a tendance à lui attribuer plusieurs origines; la flemmardise, la paresse, l’ennuie, le cafard, la lassitude, et même « Satan ».
A l’instant t, la moindre excuse, peu importe le degré de validité, mérite réflexion. Même si celle-ci implique que nous ayons reçu une visite des martiens. Pourvu qu’elle nous affranchisse de la tâche qui nous incombe.
Pour alléger notre conscience, l’on reporte notre fardeau à plus tard avec la promesse de s’y engager avec beaucoup d’engouement et des ferveurs.
Mais dans ce domaine, la notion de ‘’plus tard’’ et comparable à celui de la beauté. Nous en sommes seul maître.
Il arrive même que nous condamnions notre propre attitude. Nous la blâmons fermement. Que nous la désapprouvions.
Et que nous nous engageons avec vigueur d’aller de l’avant, d’ôter en nous ce comportement qui nous porte préjudice. De devenir une personne meilleure et travailleuse.
Mais hélas, ce scénario est une pure fiction produite par notre imagination. Et quand vient le moment de passer à l’action, d’une assurance incontestable et sans détour on se dit fièrement « demain ».
C’est surement de ce constat que provient l’adage « vaut mieux un mensonge qui guérit, qu’une vérité qui blesse ».
BUKASA DANIEL
