Plusieurs charges ont été retenues cotre l’ ex-président burkinabé Blaise Compaoré. Il sera jugé pour attentats à la sûreté de l’Etat, complicité d’assassinat et recel de cadavre.
« le jour où vous entendrez que Blaise Compaoré prépare un coup contre moi, ça serait pas la peine de vous opposer(…) il me connait tellement », disait Thomas Sankara. Le 15 Octobre 1987, à l’âge de 37 ans Thomas Sankara est assassiné et jusqu’à présent la justice burkinabè n’a pas encore élucidé l’affaire.
Plus de 30 ans plus tard, la justice du pays des hommes intègres décide de reprendre les enquêtes sur cette affaire. Et le principal présumé coupable n’est autre que le président Blaise Compaoré, actuellement en exil en Côte d’Ivoire.
« Les archives sont disponibles et ouvertes à la justice burkinabè, sauf pour les documents classifiés et couverts par le secret-défense. J’ai pris l’engagement clair(…) ; ces documents seront déclassifiés pour la justice burkinabè qui aura accès à tous les documents sur l’affaire Sankara »,affirmait le Président Français Emmanuel Macron. Ce geste permettra peut-être à la justice burkinabè de faire la lumière sur ce dossier qui date de plusieurs décennies.
De plus, le dossier de l’assassinat du président Thomas Sankara, avait été présenté à la justice en 1997 par sa femme Mariam Sankara, mais c’est en 2015 que l’affaire à été relancée.
Cette histoire doit être enfin élucidée pour connaitre les coupables et enfin tourner la page, car jusqu’à présent l’ Afrique, en l’occurrence le peuple burkinabè doit savoir toute la vérité sur la mort de Thomas Sankara, un personnage perçu comme un héro du continent.
Armel Blé