Côte d’Ivoire/Football : Le football féminin en difficulté, les Ivoiriens proposent des solutions

Côte d’Ivoire/Football : Le football féminin en difficulté, les Ivoiriens proposent des solutions

Le football féminin en Côte d’Ivoire est relégué au second plan malgré l’importance des compétitions sportives dans le pays. Les joueuses affirment que la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) ne valorise pas suffisamment le football féminin à sa juste valeur. Elles sont contraintes de financer elles-mêmes leurs déplacements pour les matchs, contrairement à leurs homologues masculins qui bénéficient de véhicules. Face à ce constat, nous avons interrogé plusieurs Ivoiriens afin de savoir quelles solutions pourraient être trouvées pour sauver et promouvoir le football féminin dans le pays.

 

Olivier Koutouan :

« Il faudrait sponsoriser les clubs en prenant en charge leurs déplacements. De plus, il est nécessaire de promouvoir le football féminin pour encourager les jeunes filles à briser le tabou selon lequel le football est un sport réservé aux hommes. »

 

Nathanael Kouassi :

« Il faut augmenter les subventions au niveau de la FIF pour développer les clubs. Il est également crucial d’examiner les propositions des différents présidents de club, en mettant particulièrement l’accent sur la formation des entraîneurs de filles et sur l’amélioration de leurs équipements. De plus, le ministère devrait élaborer une politique nationale pour promouvoir ce domaine, en organisant des recrutements et des formations similaires à celles destinées aux garçons. Enfin, la construction de stades dédiés au football féminin est primordiale. »

 

Herman Kouman :

« L’État devrait soutenir le football féminin en allouant des fonds spécifiques dans le budget. En l’absence de ressources, les filles ne sont pas reconnues à l’échelle internationale. Ainsi, en leur fournissant les moyens financiers nécessaires, elles pourront être reconnues à leur juste valeur. »

 

Biagné Didié :

« Pour valoriser le football féminin, il est essentiel de rémunérer correctement les joueuses afin qu’elles se sentent valorisées lorsqu’elles jouent. Par conséquent, la FIF doit prendre ce domaine au sérieux, au même titre que celui des hommes, car les joueuses apportent autant de joie que les joueurs masculins. »

 

William Bonou :

« Il est primordial d’augmenter les subventions destinées aux joueuses, d’organiser des séances de formation et de recrutement, et de leur redonner confiance en elles ».

 

Koutouan Marie-Esther

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.