Côte d’Ivoire/ UCAO-UUA: «Les relations entre le “Saint-Siège” et les États souverains sont bonnes», affirme le Dr Azoromi Hiliaire

Côte d’Ivoire/ UCAO-UUA: «Les relations entre le “Saint-Siège” et les États souverains sont bonnes», affirme le Dr Azoromi Hiliaire

Le mardi 18 juin 2024, s’est tenu le « 2e jeudi de L’ISCOM », organisé par les étudiants de la dite faculté autour du thème « Église Catholique : Organisation interne et relation avec les États » à l’amphithéâtre Deug 2 de Droit. A cette occasion, le conférencier Azoromi Hilaire, prêtre en fonction à la Nonciature Apostolique de Côte d’Ivoire, a examiné en détail les origines de l’Église catholique ainsi que ses relations et son organisation interne. A la fin de ce panel, il répond à nos questions.

 

• Révérend Père Azoromi, comment décririez-vous la relation actuelle entre le Vatican et les États souverains ?

 

Les relations entre le « Saint-Siège » et les États souverains sont bonnes, car leur intérêt n’est pas économique mais repose plutôt sur la promotion du bien-être de l’homme, dans tout ce qu’il est et dans tout ce qu’il représente, ce qui ne peut que favoriser la paix entre le Vatican et les États souverains.

 

• Quels sont donc les principaux défis organisationnels auxquels l’Église catholique est confrontée aujourd’hui ?

 

Il y en a plusieurs, mais l’un des défis majeurs se situe au niveau du synode sur la question de la synodalité, qui est un chemin que nous parcourons tous ensemble. Il s’agit d’encourager les membres de l’Église à s’entraider, à s’unir main dans la main, à coopérer afin d’aboutir à la formation d’une Église entièrement synodale où l’amour et la communion fraternelle sont l’essence même de son fonctionnement.

 

• Ainsi, comment l’Église gère-t-elle les cas de désaccord ou de conflit au sein de sa hiérarchie ?

 

Pour régler les questions de désaccord ou de compétences au sein de la hiérarchie catholique, il y a des mécanismes que nous n’avons pas pu citer lors de la conférence, tels que le mécanisme de décision qui veille au bon fonctionnement des relations internes au sein de la hiérarchie en réglant les désaccords par le dialogue, un puissant moyen de résolution des conflits, tout en faisant preuve de neutralité dans les prises de décisions afin que chacun retrouve sa place.

 

• Enfin, quels efforts l’Église met-elle en place pour promouvoir l’égalité entre ses membres, indépendamment de leur origine sociale ou culturelle ?

 

L’Église Catholique, qui a l’une des meilleures organisations, promeut cette égalité entre ses membres sans se soucier de leur origine. Elle prône l’amour du prochain, la coopération et l’union dans le travail, en rejetant le racisme afin que tous les membres, quelles que soient leurs origines, puissent attester de leur bien-être au sein de l’Église. De plus, basée sur le principe d’équité, elle valorise la fonction féminine au sein de l’Église. Cette valorisation ne se limite pas nécessairement aux cercles de décision tels que le Pape, les Évêques ou les cardinaux, car ce sont des questions de fonctionnalités qui ne dépendent pas nécessairement d’un vouloir humain. Par conséquent, les femmes sont également assignées à des tâches comme tout le monde, chacun travaillant ainsi à la promotion de l’égalité au sein de l’Église.

 

Bienvenu Charles Touvoli

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