Mino du Danhomè, ou encore Amazone du Danhomey sont un ancien régiment militaire entièrement féminin du royaume Danhomey au Bénin qui a existé du XVIIè siècle jusqu’à la fin du XIXè siècle .
Initialement entraînée pour devenir gardes du corps les agodjé intègrent peu à peu l’armées professionnelles du royaume sous le règne de la reine Tasi Hangbè. Elles obtiennent des uniformes et sont équipées avec des fusils Danois À cette époque, les Agodjé sont entre 4 000 et 6 000 femmes et représentent environ le tiers de l’armée du Dahomey.
Leur entraînement est intensif et commence dès le plus jeune âge. Il comprend des combats, du maniement d’armes et des exercices extrêmes comme traverser une construction d’épines, ou vaincre un taureau à mains nues.
Leur stratégie n’obéit qu’à une seule règle : tuer sans se soucier de sa propre vie. Pour cela, elles s’enivrent d’alcool avant le combat. Les captifs des Amazones sont généralement décapités.
Le groupe de femmes guerrières d’élite , effectuaient parfois des razzias dans le but de se procurer des esclaves. Cela leur permettait aussi de recruter des jeunes filles et femmes sans avoir besoin de les élever. Les marchands européens notent leur présence ainsi que celle d’autres femmes guerrières parmi les Ashantis .
Durant les années suivantes, les guerrières acquièrent une réputation de combattantes sans peur. Elles combattent rarement, mais avec vaillance.
Roxane Vikey
