L’événement annuel « Le Jeudi de l’ISCOM » de l’Institut Supérieur de Communication à l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest (UCAO) a récemment exploré les méandres du « Conflit Israélo-Palestinien: De la Bible à Aujourd’hui ». Cette conférence, qui s’est déroulée le 07 mars 2024, a été l’occasion pour un panel éminent de dévoiler des perspectives variées sur cette problématique délicate.
À la suite de la conférence, une enquête de rue a été conduite pour sonder l’opinion publique sur la question déterminante :
« La religion peut-elle être un facteur de résolution de ce conflit ? » Trois voix se sont démarquées, offrant un kaléidoscope de perspectives.
– Kouassi Nathanael, étudiant en licence 2 de communication, partage son point de vue : « La religion ne peut pas résoudre le conflit, vu les divergences religieuses impliquant le christianisme, l’islam et le judaïsme. La solution réside plutôt au niveau politique, nécessitant un consensus entre les dirigeants. »
– Dembele Aïda, également étudiante en licence 2 de communication, exprime son optimisme : « À l’issue de cette conférence, je pense que la religion peut être un facteur de remédiation de ce conflit, étant donné que le conflit est aussi interreligieux. Si les différentes guides des religions en conflit se mettent ensemble et essaient de communiquer, elles pourraient arriver à trouver un accord pour remédier à ce conflit. »
– Le père Sommet Regis, étudiant en licence 2 de communication, affirme : « De prime abord, il faut dire que la question israélo-palestinienne n’est pas une question religieuse. C’est beaucoup plus grand que cela. À l’allure où vont les choses, la religion est un peu impliquée, mais elle est surtout instrumentalisée dans ce contexte. La religion ne pourra pas y remédier ; par contre, la politique oui. Il faut qu’il y ait un esprit correct, direct, que les choses soient tranchées. Il faut que l’un des deux États, Israël ou la Palestine, cède à quelque part. La religion est instrumentalisée et manipulée dans ce contexte. »
Coulibaly Nafissa