Le guitariste guadeloupéen Jacob Desvarieux, mort vendredi 30 juillet à Pointe-à-Pitre des suites du Covid-19, était l’un des fondateurs du groupe Kassav’, monument aux Antilles qui a connu un énorme succès dans les années 1980 en mélangeant des musiques locales pour créer un style, le zouk.
Ces quelques lignes sont un hommage à Jacob Desvarieux, mort le vendredi 30 juillet dernier, à l’âge de 65 ans, il avait été hospitalisé le 12 juillet après avoir été contaminé par le Covid 19. Il avait été placé en coma artificiel, après sa greffe rénale, selon une récente déclaration de la production du groupe Kassav’, qui avait également annoncé l’annulation de tous les concerts prévus. La maladie nous a pris Jacob Desvarieux.
Né à Paris le 21 novembre 1955, Jacob Desvarieux passe son enfance entre la Guadeloupe, la Martinique, et le Sénégal. Très rapidement passionné par la musique, il fonde un premier groupe de rock avec ses amis baptisé The Bad Grass (avant d’être rebaptisé Sweet Bananas), et basé à Marseille. Sa carrière démarre en 1979 alors qu’il co-fonde le groupe Kassav’, avec Pierre-Édouard Décimus. Entre 1979 et 2013, ils composent ensemble et avec les nouveaux membres du groupe pas moins de 16 albums. Le groupe entame une tournée pour ses 40 ans d’existence en 2019, dont un concert à La Défense Arena devant 40 000 personnes.
Parallèlement, Jacob Desvarieux travaille également sur ses propres albums, comme Euphrasine’s Blues en 1999. Il compose une chanson avec Passi en 2003 qui figure sur l’album Dis l’heure 2 zouk. Le chanteur s’engage en 2007 auprès de l’association 1 pour tous, tous pour l’autisme, dont il devient le parrain.
L’ambassadeur de la culture des Antilles s’en est allé, envoyant avec lui ce style de musique particulier, le monde et la musique viennent de perdre l’un de ses plus grands Ambassadeurs adieux l’artiste tu resteras à jamais dans nos cœurs.
Carène Abekan