A l’occasion de la semaine culturelle, un procès fictif s’est tenu à l’amphithéâtre de Droit Civil Licence 2, ce mercredi 17 mars 2024. Ce procès fictif, organisé par la faculté de droit, porte sur le cas d’une jeune fille de 16 ans, Myssa, mariée comme troisième femme à l’ami de son père, M. Ayeba, âgé de 41 ans. Elle aurait empoisonné la soupe de son mari dans le but de s’enfuir en raison des maltraitances conjugales sous toutes ses formes qu’elle subit de ce dernier. Son mari, en retour, porte plainte au tribunal « La pénitentiaire ».
Après ce procès, nous nous sommes approchés auprès de la Défense, vainqueur sur cette affaire, et avons interviewé le procureur.
Pouvez-vous nous expliquer les moments clés qui ont conduit à cette victoire particulière ?
Ce sont des heures et des heures de travail, nous ne dormions vraiment pas parce qu’entre l’école et le procès fictif, même si c’est dans le même carnaval, c’est vraiment difficile. Alors nous avons dû travailler et passer des nuits blanches pour gagner ce procès.
Quels ont été les principaux défis que vous avez dû surmonter durant le procès ?
Vraiment, ce sont les questions du jury. Parce que nous ne savons pas à quoi pense le jury ni comment répondre convenablement aux questions, si notre réponse séduit le jury ou non. Alors nous devions dompter le jury par nos réponses et accepter les faits tout en étant dans notre logique.
Quels conseils donneriez-vous à d’autres avocats ou parties prenantes impliquées dans des affaires similaires ?
En tant qu’amatrice et étudiante en droit, je dirais qu’il serait mieux de se diriger vers les structures qui pourront nous aider à dénoncer ce genre de pratiques, car ce n’est pas plaisant de marier une mineure à quelqu’un qui pourrait être son père.
Okoye Gift
