Le Mercredi 17 avril 2024, la 13e édition du marché des arts et du spectacle Africain d’Abidjan (MASA 2024) se poursuit au palais de la culture Bernard B. Dadié de Treichville. À cet effet, Monsieur Abdramane KAMATE, Directeur Général du MASA depuis le 21 juin 2023, a été clair en répondant à certaines questions.
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Quel est votre ressenti face à l’organisation de votre premier MASA ?
Mon ressenti est extrêmement positif. Votre présence est déjà un motif de satisfaction. Le fait que des jeunes comme vous, des étudiants, se déplacent et assistent à toutes ces programmations, rencontres professionnelles, débats et tables rondes, ne peut être qu’un motif de satisfaction et d’espoir. Cela montre que la jeunesse ivoirienne n’est pas seulement celle qui fréquente les maquis, mais celle qui s’investit dans des activités saines. Cette jeunesse permettra à la Côte d’Ivoire d’avoir, dans les années à venir, de vrais consommateurs de la culture.
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Lors de la cérémonie d’ouverture, vous avez évoqué l’objectif de faire de ce MASA un MASA 3 étoiles. Pensez-vous déjà que l’événement est réussi ?
Oui, je le pense. Nous pouvons être fiers, ne serait-ce qu’en termes de mobilisation. Nous avons un taux de remplissage des salles extrêmement élevé. Il y a des salles où nous refusons du monde, donc c’est déjà un motif de satisfaction. MASA 3 étoiles également parce que nous avons beaucoup d’artistes ivoiriens qui sont là et qui vont décrocher des contrats. C’est l’objectif du MASA : permettre à nos artistes d’obtenir des dates, des contrats pour tourner partout. Cet objectif est en passe d’être atteint, ainsi que celui d’être un MASA populaire, avec tous ces jeunes qui se déplacent et remplissent les salles pour voir la programmation.
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Quel dernier message pouvez-vous véhiculer à la jeunesse ivoirienne, dépourvue de tout, afin qu’elle s’adonne davantage à la promotion de notre culture ?
Il n’y aura pas de culture ivoirienne sans la mobilisation de la jeunesse. C’est elle qui va la porter pour les générations à venir. Il faut qu’elle s’approprie sa culture en tant que patrimoine, mais aussi en tant qu’industrie. Je souhaite que cette jeunesse la consomme, car il y a des pays dont le développement est basé sur leur capacité à produire la culture comme un produit commercial. Si notre jeunesse est sensibilisée à cela, elle sera une jeunesse consommatrice, afin que nous ayons toujours les pieds bien ancrés dans la tradition.
AHOUA Felix
